Japon 2019
Tokyo : jardin Hama Rikyu, Mori Tower
Lundi25novembre
Deuxième réveil dans la capitale japonaise, et deuxième journée de visites. Nous empruntons les quelques rues qui nous séparent de la station Ueno pour rejoindre le métro qui nous emmènera à notre première étape.
La station Ueno a sorti son grand sapin de Noël que le Japon fêtera dans tout juste un mois, du moins pour 1% de la population, le reste du pays étant en grande majorité shintoïste ou bouddhiste.
Petit passage devant le théâtre Kabuki, dans le quartier Ginza.
"Le kabuki est la forme épique du théâtre japonais traditionnel. Centré sur un jeu d'acteur à la fois spectaculaire et codifié, il se distingue par le maquillage élaboré des acteurs et l'abondance de dispositifs scéniques destinés à souligner les paroxysmes et les retournements de la pièce." © Wikipedia
Ginza, le quartier des magasins de luxe où parfois des baleines rouges viennent elles-même lécher les vitrines...
En l'occurrence, nous sommes dans le gratte-ciel "Ginza 6" qui dispose d'une terrasse avec une vue rasante sur les toits environnants.
Allez, Shibuya crossing me manque, je refais un petit slowmotion en traversant une rue de Ginza au hasard...
Le métro japonais tranche avec celui parisien. Ici, le silence prédomine, on communique surtout avec son smartphone, rarement avec son voisin, même s'il vous accompagne...
Pause suhi et maki au restaurant Sushi Takewaka où le cuisinier "itamae" prépare devant nous notre repas.
Petit passage par le marché aux poissons de Tsukiji, plus grand marché de gros du monde pour les poissons et fruits de mer. © Wikipedia
Il reste encore des zones à construire, du moins après un reset de la zone....
Nous arrivons au jardin Hama Rikyu, petit espace d'air pur au milieu des tours de verre et d'acier.
Ce pin noir du Japon qui s'étale dans son petit espace réservé a connu pour l'heure pas moins de 15 empereurs... En effet, ce "Pinus thunbergii" 3 fois centenaire fut baptisé en japonais "Sanhyakunen-no-matsu" ou "300 Year-Old Pine" en anglais dans le texte...
Le parc de 25 hectares était la propriété de la famille du famille shogun Tokugawa depuis le 17ème siècle jusqu'en 1945 où il a été ouvert au public.
En avril, les touristes viennent en masse voir les cerisiers du Japon (Prunus serrulata) en fleurs. Eh bien en novembre, certaines variétés nous font profiter dans une moindre mesure de leur floraison d'automne.
Le jardin est agrémenté d'un grand bassin "Shiori-no-ike", ou "lagune de la marée montante". Le niveau d'eau monte et descend légèrement au gré de la marée, car en effet nous sommes en toute bordure de la baie de Tokyo.
Un grand cormoran (Phalacrocorax carbo) s'aventure dans cet entre-deux mer/ville mais son vol en basse altitude ne sera pas suffisant pour passer par-dessus les gratte-ciel de plus de 200 mètres...
Et il aura encore bien plus de mal à passer celui-là puisque, de gratteur de ciel, la Skytree est la meilleure du Japon avec ses 634 mètres... C'est d'ailleurs au sein de son dernier étage que nous passerons notre dernière soirée nippone.
Le dernier étage de la Skytree n'est pas tout en haut des 634 mètres (hélas) mais "seulement" à 450 mètres, visible au bas de cette photo.
Panoramique sur le jardin Hama Rikyu.
Nous quittons ce petit espace de verdure pour nous replonger dans le sous-sol de la ville, dans le métro de la ligne Oedo.
Le métro nous mène au pied de la tour Mori dans le quartier Roppongi. Le building mesure 238 mètres où 67 ascenseurs desservent ses 54 étages !
Une fois en place dans le premier observatoire de l'immeuble, on comprend rapidement que la star va être la tour de Tokyo...
La tour de Tokyo est située à 1500 mètres de nous. Il faudrait donc l'allonger seulement 3 fois devant nous pour combler l'espace qui nous sépare d'elle.
La star se fait attendre... Tous les observateurs attendent patiemment la tombée de la nuit où la tour va revêtir son habit de lumière...
Un petit homme vert court dans le ciel !!!! Ha non, c'est le reflet de la sortie de secours...
La tour mesure 7,6 mètres de plus que sa grande soeur parisienne mais surtout 6100 tonnes de moins (la tour Eiffel mesure 325 mètres et pèse 10500 tonnes) !
La nuit tombe doucement, je vais pouvoir mitrailler photographier la jolie demoiselle posée comme un petit bijou sur son sol d'acier.
Les traînées de lumières des voitures dessinent les artères de la ville.
L'hélisurface ne servira pas ce soir, pas l'ombre d'un battement d'aile d'hélicoptère...
La Roppongi Dori Avenue.
Retour sur la Roppongi Dori Avenue avec les lignes de lumière laissées par les voitures. L'occasion de constater qu'au Japon la conduite se fait bien à gauche !
En cette fin d'année 2019, la population de Tokyo fleurte avec les 14 millions d'habitants... Soit 7 fois plus que notre capitale française...
Les gratte-ciel sont partout mais celle qui rafle tous les suffrages est la tour de Tokyo. Et elle le mérite !
Ce phare dans la nuit est superbe il faut bien l'avouer.
Demain, nous serons au milieu de cet enchevêtrement parfaitement organisé de poutres métalliques...
A 8 kilomètres de nous, à peine visible, la fine tour auto-portée Skytree se devine dans l’atmosphère diffuse.
Dernières immortalisations picturales avant de rejoindre un autre lieu qui nous fera prendre un peu de distance avec tout cet océan de buildings...
En bas, les arbres sont déjà tout enguirlandées des lumières de Noël.
Et hop, par la magie d'une navette nous voici de l'autre côté dans la baie de Tokyo, 1 heure après tout de même... Nous sommes devant le pont suspendu Rainbow Bridge. Le pont Arc-en-Ciel.
Le pont de 570 mètres permet le passage de trois lignes différentes : l'autoroute "Shuto Expressway", la route "Rinkou Douro" et la ligne du métro automatique "Yurikamome" que nous avons emprunter pour venir ici.
Nous franchissons maintenant le pont "Teleport Bridge" qui permet de passer non pas la mer mais l'avenue Wangan Doro pour nous rapprocher de la grande roue Daikanransha.
Voici Daikanransha, la grande roue d'Odaiba beaucoup plus impressionnante de loin que de près malgré ses 115 mètres de haut...
Les 120 mille néons permettent toutes sortes d'animations, forcément en cette fin de novembre, c'est le traîneau du Père-Noël et ses rennes qui viennent traverser la grande roue.
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