Chili 2016
Atacama : les lagunas Cejar, Tebenquiche, Miñiques et Miscanti
Mercredi16novembre
Retour sur le continent sud-américain après nos 3 jours sur l'île de Pâques. Si nous ne sommes plus insulaires, nous risquons toujours l'insolation... Nous voici à San Pedro de Atacama, petit village typique situé en plein désert, parait-il le plus aride au monde... Et si sur notre île, nous étions pratiquement au niveau de l'océan, nous avons également fait un bon vers le haut car nous voici pratiquement à 2500 mètres d'altitude !
L'église au plafond en bois de catcus.
Nous sommes en plein désert et les nuits sont fraîches. On porte très bien son petit sweet !
Jeudi17novembre
Durant les 4 jours dans la région, nous résidons dans le sympathique petit hotel illari.
Avec notre pick-up de location, nous partons à l'assaut des lagunes les plus proches, les lagunas Cejar et Piedra. Nous voici donc devant la laguna Cejar, bordée de ses rives de sel.
Bain de pieds salé pour un flamant des andes (Phoenicoparrus andinus). Nous en croiserons dans toutes les lagunes que nous visiterons.
Cette jeune mouette des andes (Chroicocephalus serranus) a les pattes bien trop courtes pour pouvoir atteindre le fond de l'eau et marcher avec autant de style que ses congénaires roses.
Au loin, un pic se distingue un peu plus que les autres. Il s'agit de l'incontournable volcan Licancabur, très important pour les habitants de San Pedro et porteur de beaucoup de croyances. Il est à une quarantaine de kilomètres de nous, juste à la frontière avec la Bolivie. En effet, la frontière passe au sommet du volcan...
Pas besoin de reprendre la voiture pour rejoindre la laguna Piedra située juste à côté.
Plus grande que sa voisine, cette lagune semble délaissée par les flamants et la végétation. Sans doute causé par la haute salinité de l'eau, et nous allons en profiter car un côté de la lagune est à disposition pour s'y baigner ! Quelle idée d'aller se baigner ici ! Mais pourquoi pas, ce lac est aussi salé que la mer morte connue pour sa densité et sa capaciter à faire flotter sans effort n'importe quel baigneur...
Nous reprenons la piste et passons par les 2 yeux du désert de sel (ojos del salar). Ce sont deux gouffres circulaires remplis d'eau également appelés "dolines". Les eaux souterraines provenant des rivières de la cordillère des Andes ont infiltré par capilarité des zones du sol plus friables et en ont provoqué l'effondrement.
Au loin, une zone réservée aux autochtones.
La piste nous conduit maintenant vers l'immense salar de la laguna Tebenquiche. Une fois garés, des chemins balisés nous emmènent au bord du lac salé.
Le sol est totalement recouvert d'une croûte de sel. Par endroit, le sel est blanc comme la neige. A quelques autres endroits, ce sont des micro-organismes qui viennent ajouter leurs touches de couleurs...
Entre la lagune et le parking, le sel est bien moins blanc car mélangé à la terre...
Des petits îlots de sel se forment comme du corail blanc sorti du fond des océans...
Nous reprenons la route pour rejoindre les lagunas Miñiques et Miscanti. Sur la route, un âne a pris la pose attendant qu'un gentil photographe daigne immortaliser l'instant.
Nous franchissons le tropique du Capricorne à la latitude exacte de 23° 26' 16"... C'est notre 3ème pays où nous passons cette ligne imaginaire : après l'Argentine et la Namibie, nous ajoutons donc le Chili !
Nous appronchons des lagunes Miñiques et Miscanti. Pour y arriver, nous passons de col en col et passons l'altitude de 4000 mètres, ce que me confirme mon smartphone sur le tableau de bord !
Et nous arrivons à une altitude d'environ 4200 mètres face à la premère lagune : la laguna Miñiques.
Des graminées bien adaptés à la haute altitude foisonnent autour de la lagune. Ce sont des fétuques (Festuca orthophylla).
Un sicale olivatre (Sicalis olivascens) se risque aussi à la haute altitude...
Passons à la laguna Miscanti.
Et voici le volcan Chiliques.
Les flamants se font rare ici.
Nous quittons les lagunes et leurs hautes altitudes et rebroussons chemin vers San Pedro de Atacama.
Nous franchissons de nouveau le tropique du Capricorne mais de l'autre côté de la route. On y trouve ce curieux départ d'un chemin appelé camino del Inca... Nous n'en saurons pas plus mais profitons du moment pour admirer le superbe paysage qui nous entoure...
Avant de terminer la journée, nous tentons de rejoindre la laguna de Chaxa mais le site vient de fermer et nous ne pouvons profiter que du coucher de Soleil, ce qui est déjà pas mal, au vu de la superbe coloration rose qui vient baigner les lieux...
Et voilà une bonne journée qui se finit dehors avec un bon hot dog et ses chips de légumes !
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