Chili 2016
Atacama : le salar de Tara et retour dans la vallée de la Lune
Dimanche20novembre
Dernier réveil à San Pedro de Atacama avec le terrible chien des propriétaires de l'hôtel, l'hostal illari.
Pour cette dernière journée, nous profitons des services de l'hôtel qui organise des excursions jusqu'à la salar de Tara. En effet, il est conseiller d'y aller avec un guide car certains endroits (dans le désert) ne sont pas du tout balisés, et même avec un GPS, le risque de se perdre n'est pas impossible.
Nous commençons cette matinée rapidement dans les hautes plaines de l'altiplano et passons même à un moment donné, les 4 840 mètres d'altitude, je pourrai donc dire que j'ai dépassé d'une trentaine de mètres le Mont Blanc !!! Puis nous redescendons vers le Salar de Pujsa situé un peu plus bas à 4500 mètres d'altitude, avec un vent un peu glacial...
Une seul individu, bien mieux équipé que nous, profite paisiblement des lieux. Il s'agit bien évidemment de la vigogne (Vicugna vicugna), parfaitement adaptée à cette altitude et ce climat.
Nous quittons les pistes pour traverser à "l'aveugle" le désert de sable et de cailloux jusqu'à ce point de vue où nous pouvons embrasser d'un coup d'oeil tout le relief qui va nous emmener jusqu'au Salar de Tara.
Puis nous reprenons la camionnette pour rejoindre un autre point surélevé nous donnant un magnifique panorama sur les falaises et la lagune salée du Tara.
Le Tara est sans doute le plus beau paysage que nous ait offert le désert d'Atacama, et ce n'est pas fini, nous en prendrons plein les yeux quand nous approcherons de la lagune !...
Nous nous approchons du désert de sel de Tara, puis nous continuons à pied pour profiter au mieux du lieu...
Le salar de Tara fait partie de la réserve nationale des Flamencos (des flamants).
Nous longeons la lagune pour rejoindre les petites maisons où le pique-nique nous attend !
Mais avant de manger nous profitons de ce paysage magnifique. Entre le blanc du sel, le bleu de la lagune, le doré des fétuques, le rouge du désert, le bleu du ciel, n'en jetez plus, tout est réuni pour en prendre plein les yeux !
Un petite tornade de sable vient même s'ajouter au décor pour que tout soit parfait...
Derrière les volcans, l'Argentine toute proche, à 30 kilomètres de nous.
j'aime ! | Le végétal typique de l'altiplano : le fétuque (festuca orthophylla). |
Le tableau se complète encore avec, sur le lac, des flamants des Andes, de James ou du Chili, trop loins pour le savoir.
Il ne nous manquait plus que du vert pour harmoniser tout ça. Voilà qui est fait.
Nous sommes dans la réserves Los flamencos, quoi de plus naturel donc de pouvoir observer ces flamants andins (Phoenicoparrus andinus), espèce dite vulnérable car sa population est en baisse.
Nous reprenons la piste et repassons au près des pitons rocheux érodés par des millions d'années.
Dans sa dégringolade, ce caillou s'est arrêté net en plein milieu de sa course.
Autre rocher. Sur son pied d'estale celui-là. Le moine de la Pacana...
Retour à San Pedro de Atacama en passant un peu plus près du volcan Licancabur. Il a été retrouvé des villages incas sur ses pentes. Licancabur signifie "montagne du peuple".
Le sommet du Licancabur.
Comme promis nous retournons dans la vallée de la Lune. C'est d'ailleurs ici que nous terminons la visite de la région Est du désert d'Atacama. Et nous reprenons là où nous nous étions arrêtés il y a 2 jours et passons dans la partie "salée" du parc. Ici nous voici devant "Las tres marias", interprétation abstraite de ces formations rocheuses, où l'on est sensé y voir le Christ et trois Marie...
Nos derniers moments avec notre Pick-Up de location. 4x4 de fortune en pas très bon état car incapable de monter le moindre petit dénivelé de sable......
Au bout du parc, une ancienne mine de sel dans une ambiance apocalyptique où tout s'est figé dans les cristaux de sel...
Mes pieds sur un sol totalement craquelé par une couche de sel. Même la voiture aura du mal à avancer sur ce revêtement minéral.
Nous passons ensuite sur un point de vue où on se dit que oui la Lune pourrait avoir ce même relief. Juste à couper le souffle, magnifique !
Et tout en haut, les randonneurs au bout de la Duna Mayor...
Après s'être régalé les yeux, nous quittons donc San Pedro pour Calama où nous laissons notre voiture et passons la nuit. Demain après-midi, nous prendrons le bus pour rejoindre la côte et la ville d'Antofagasta.
Lundi21novembre
Avant de quitter la ville de Calama, petite balade qui commence par la petite église Saint Jean-Baptiste.
Une fois de plus, Jean Marie Vianney dit le curé d'Ars est présent ici. Ce n'est pas la première fois que nous croisons sa statue au Chili. Et je n'ai pas trouvé de raison à cela....
Un vitrail représentant la Vierge del Carmen, sainte patronne du Chili.
Et hop, nous voici dans le bus semi-cama qui va nous emmener 5 heures durant jusqu'à Antofagasta...
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