Chili 2016
Atacama : la Laguna Chaxa et la valle de la Luna
Vendredi18novembre
Retour à la lagune de Chaxa. Après avoir pu profiter de son coucher de soleil la veille, nous voici en cet après-midi en plein cagnard devant une véritable mer de sel.
Ici, le sel a véritablement pris possession du territoire. Sans les chemins tracés, pas un morceau de terre n'aurait été laissé à l'air libre. Cette lagune fait partie de la Salar d'Atacama, la plus grande du Chili.
Cettes pseudo couche de neige est en fait dur comme de la pierre. Ce sont des cristaux de sel minéraux mélangés aux poussières apportées par le vent.
Dans ce bassin, les micro-organismes et micro-algues ont trouvé le lieu idéal pour se développer donnant ce vert bien prononcé à l'eau.
Le volcan Licancabur toujours aux aguets.
Jusqu'à maintenant, on se sentait bien plus dans un salar plutôt qu'une lagune... mais nous arrivons rapidement à l'étendue d'eau où une colonie de flamants est en pleine prospection de nourriture...
Un flamant des andes (Phoenicoparrus andinus) noyé dans l'océan de sel...
Les flamants peuvent être ici de trois espèces différentes : le flamant des Andes (celui qu'a priori nous avons croisé le plus souvent), le flamant du Chili et le flamant de James. Je vous laisse découvrir les subtiles différences sur ce site : eldesiertoflorido.over-blog.com. Quand on parle du flamant rose, on parle donc d'une seule espèce bien diffrérente, c'est celle que l'on croise le plus souvent en Europe.
Tout en avançant et remuant la vase, le flamant passe son bec dans l'eau pour en filtrer sa nourriture, faite entre autres, de minuscules crustacés roses (des artémies) qui lui donneront sa couleur à son plumage...
Tout ceci est superbe. C'est fou tout ce qu'un désert peut cacher !
La journée est bien avancée mais il nous reste encore du temps pour visiter un autre site tout aussi étonnant, juste à côté de San Pedro de Atacama...
Pas besoin d'un Apollo ou d'un Spoutnik pour rejoindre notre satellite puisque à quelques minutes de San Pedro on pourra, nous dit-on, marcher dans la vallée de la Lune...
Je n'ai pas souvenir d'avoir vu Niel Armstrong déambuler dans ce genre de faille, mais il est grand temps de renvoyer quelqu'un là-haut pour vérifier tout ça... Pour ce qui nous concerne, nous suivons consciencieusement les pancartes pour passer dans les "cavernas de sal", les grottes de sel.
Lampe conseillée...
On en ressort indemne, mais il faut encore gravir ces pseudo stalagmites à ciel ouvert. Et c'est là que j'ai surpris mon ombre me prenant en photo...
S'en suit la Duna Mayor que nous longeons et qui nous emmène tout droit vers le coucher de Soleil.
Depuis le haut de la Dune, panoramique sur le côté Nord de la vallée avec l'Anfiteatro au fond à droite.
Côté Sud, on y est. Pas sur la Terre, et finalement pas sur la Lune non plus, mais plutôt sur Mars et ses couleurs rouges...
Il y a même le robot Opportunity en pleine exploration. Ha non, mince, juste un touriste...
L'Anfiteatro. L'amphithéâtre.
Le relief de cette planète est époustouflant... Quelle chance c'est notre propre planète !!!
On y resterait bien des heures mais hélas les gardiens du parc nous poussent vers la sortie... Mais c'est promis, nous reviendrons dans deux jours ! D'autant plus que demain, nous resterons dans le domaine astronomique car nous visiterons l'un des plus grands téléscopes du monde à Antofogasta !
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