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Trek des Annapurnas - Jours 9 et 10Népal 2017
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Mardi7novembre
Journée d'acclimatation ne veut pas dire journée à la maison ! 
Il y a quelques balades sympathiques à faire, notamment une petite marche vers le lac du Gangapurna.
Elles sont vraiment impressionnantes. Les porteurs ou plutôt porteuses car ce sont toujours des femmes que nous croisons, ont sur le dos sûrement plusieurs dizaines de kilos de fourrage ou de fagots de bois. Cela force le respect ! 
Il nous faut juste descendre dans la vallée pour passer de l'autre côté et rejoindre le lac un peu plus haut.
Effet d'optique assuré. Même sur place, il faut un peu de temps pour que le cerveau remette dans le bon sens les images qui lui font face... En effet, regardez bien, Narayan est au pied du lac qui s'efface avec le reflet presque parfait de la montagne... 
Un petit décalage de prise de vue pour que le lac reprenne sa place !
Le lieux est sûrement inspirant pour les bouddistes de la région au vu de tous ces drapeaux à prières.
Allez, courage, une petite ascension pour prendre un peu de hauteur sur la vallée.
A gauche, Manang est perchée en haut de la "petite" falaise qui longe la rivière Marsyangdi.
Nous arrivons au point de vue, à regarder entre les drapeaux à prières.
L'Eurocopter AS350 Écureuil 9N-AKB. Il est là pour les opérations de sauvetage mais aussi pour faire un simple tour.
Ce lac joue avec les gravats déversés par le glacier du Gangapurna et permet de rivaliser avec les fonds d'écran de nos smartphones...
A gauche, le gardien du moulin. A droite, le Annapurna High Vision Hall ! Le cinéma de la ville ! Avec entre autres à 14h, 7 ans au tibet, et à 17h, Into the Wild !
Retour à la chambre et surprise, au pied de l'hôtel, un yack est en train d'être découpé en morceau...
"Quelques" mouches profitent du festin qui leur est gracieusement proposé. C'est alors que je repense à mon hamburger de Yack de la veille... 
Dans le doute, nous faisons l'impasse sur le yack et nous rabattons sur un bon vieux poulet frite. 
Après-midi tranquille avec la découverte du village et ses nombreuses petites boutiques sur la rue principale.
Si vous n'avez pas de moulin à prières sous la main, pas de panique, une boîte de conserve fera l'affaire ! 
Bien plus efficace qu'un chaton pour garder une maison, des pierres gravées ou autres livres de prières accrochés au-dessus des portes.
Manang ou comment faire cohabiter tranquillement népalais, trekkeurs, chats, chiens, chèvres, vaches dans les petites rues de la ville...
Le grand stûpa au milieu de la ville ne chôme pas. Il a ses habituées tourneuses de moulins au rythme de leur "Mâlâ", le chapelet bouddhiste.
Retour dans la chambre histoire de vérifier que tout ne prend pas feu avec toutes nos recharges branchées sur l'unique prise...
Fin de soirée autour d'un café accompagné de ses oréos petites douceurs surprises de Narayan...
Mercredi8novembre
6h30. De ses rayons levant, le Soleil éclairent déjà quelques mètres du Gangapurna, tout en n'oubliant pas d'illuminer 80% de la Lune...
Cela nous fait d'ailleurs 2 Lunes si l'on compte celle érigée en croissant en haut du stûpa...
Comme vous pouvez le constater, il ne fait pas très chaud. Certains habitants sont même bien équipés ! Le thermomètre approche le zéro la nuit. Mais le Soleil et nos marches nous réchauffent bien !
La rue reprend doucement vie.
Ha ça y est, notre monsieur frileux s'est lancé dans la ronde !
Et c'est au tour de Man Bahadur et Subash d'invoquer Bouddha pour que tout se passe bien dans cette journée. Et alleluia (si j'ose dire) ! Subash a enfin troqué ses sandalettes pour ses chaussures de marche ! Ouf, cela nous rassure, on commençait à douter qu'il en avait vraiment.
Première pancarte nous indiquant le col du Thorong La, notre objectif principal avec ses 5416 mètres... Mais cela n'arrivera que dans 4 jours car avant nous allons faire un détour pour aller voir le lac Tilicho à 5000 mètres d'altitude.
Voici les deux sources du Marsyangdi ! Ce sont ces deux rivières, Khangsar Khola à gauche et Jharsang Khola à droite qui viennent ici se rejoindre pour former la rivière Marsyangdi qui ira finir sa course dans le Trishuli 150 km plus loin dans la ville de Mugling.
Ca ne va sûrement pas assez vite pour Subash et Man Bahadur qui nous attendent tranquillement à l'entrée de Khangsar où Narayan s'acquitte du droit de passage...
En attendant, nous profitons du paysage de plus en plus beau et de plus en plus impressionant !
Cela fait 3 heures que nous marchons depuis ce matin, et nous franchissons le palier des 4000 mètres sans nous en rendre compte ! Du moins, je m'en rendrai compte 61 mètres en retard avec mon téléphone...
A 4177 mètres précisément, si l'on en croit l'indication sur la pierre, nous posons les sacs pour la pause déjeuner dans ce petit restaurant hôtel.
Un peu plus bas, de grands bharals ou mouton bleu (Pseudois nayaur) paissent tranquillement.
La route va maintenant radicalement changer. Sur les pentes plus raides, les graviers recouvrent les parois et parfois les minces chemins. Il va falloir être prudent.
Mais cette partie des Annapurnas en vaut vraiment le coup ! C'est ma partie préférée du trek, à la fois brute, belle et impressionnante !
Quand je dis impressionnant, c'est peu dire... Cherchez sur la photo les randonneurs...
Le chemin est étroit. Ce n'est pas le moment de rêvasser... Quoique... Amoureux de la nature, ce lieu pourrait bien vous faire rêver !
Tout ce chemin pour accéder au camp de base Tilicho, il nous faudra le refaire dans l'autre sens dans 2 jours !
Nous sommes à plus de 4420 mètres au-dessus du niveau de la mer... C'est haut ? Pas vraiment. L'Everest est encore 4428 mètres plus haut... Mais on peut quand même dire que je suis pil poil au milieu ! 
Mais l'Everest n'est pas à l'ordre du jour. Nous sommes dans les Annapurnas et aujourd'hui la montagne qui nous intéresse est le Tilicho !
Quelques chemins escarpés sont à passer. Pas question de rater le virage, la rivière Khangsar Khola est 400 mètres plus bas...
Ces pics rocheux délicatement façonnés par des millions d'années d'érosion ont beau être superbes, nous ne pouvons passer à travers. Seule solution, les contourner.
Le Marsyangdi et maintenant son confluent le Khangsar Khola, nous accompagnent depuis une semaine, et pour cause, ce dernier prend sa source au pied du Tilicho ! Nous pourrons donc voir demain son berceau ! 
Ca y est ! Nous arrivons ! Les toits bleus tout au fond sont ceux du camp de base ! Nous ne le savons pas encore, mais le fin chemin qui silllone d'est en ouest le flanc de la montagne qui nous fait face, est celui que nous emprunterons demain pour atteindre le lac Tilicho...
15 heures, nous touchons au but ! Voici notre camp de base. On nomme "camp de base" les ultimes structures disponibles pour les trekkeurs avant les accès aux sommets ou cols.
Petite soirée classique et tranquille : soupe et pâtes s'en va s'en dire... 
Nous ne trainons pas ce soir car demain le réveil sera matinal autour des 4 heures ! En effet, la journée sera bien remplie : Monter à 5000 mètres d'altitude voir l'un des plus haut lac du monde, le lac Tilicho. Redescendre. Puis quitter le camp de base pour revenir sur l'itinéraire principal du trek.
j'aime !
