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Trek des Annapurnas - Jours 3 et 4Népal 2017
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Mercredi1ernovembre
Première journée de nos 15 jours de trek. 15 jours où nous cheminerons le long de la chaîne des Annapurnas avec comme point d'orgue, le passage du col du Thorong La à 5416 mètres d'altitude. C'est un peu l'inconnu pour nous. Jamais nous avons fait un trek aussi long et encore moins aussi haut ! Notre crainte principale (si on met de côté l'endurance physique évidemment) : le "mal aigu des montagnes", mélange de maux de tête et de nausées qu'il faut prendre au sérieux. Quand cela arrive, il faut rapidement redescendre dans la vallée... Mais pour l'heure, nous ne sommes qu'à 1200 mètres d'altitude et point de risques à ces hauteurs là. Il faudra dépasser les 4000 mètres pour sentir de potentiels symptômes. 
Devant cet inconnu, et pour mettre toutes les chances de notre côté, nous avons fait le choix de partir non seulement avec un guide, mais aussi avec 2 porteurs. Nous serons ainsi plus sereins mais surtout accompagnés de 3 népalais, un moyen des plus sympathiques pour découvrir le pays !
Pour info, vous pouvez connaître l'altitude à laquelle j'ai pris les photos en passant la souris dessus (en tout cas quand le GPS du téléphone était en route). 
Nous voici donc au point de rendez-vous à 6h00 du matin à la gare routière de Gongabu. Narayan est accompagné de Man Bahadur Tamang qui s'occupera de porter un de nos deux sacs pour les 15 jours à venir. Subash Gurung s'occupera du deuxième sac, il nous rejoindra dans la journée sur le trajet du bus.
Après 1 heure d'attente, notre bus vert prend la route qui nous mènera à notre première étape au pied de l'Himalaya, à 200 kilomètres de là, dans le petit village de Bhulbhule.
Quelques arrêts sont prévus sur le parcours.
A mi-parcours, une pause déjeuner de 30 minutes est prévue. C'est le plat national qui est proposé à tout le monde : le dal bhat ! La recette est simple : du riz, un bouillon de lentilles et quelques légumes voire un peu de viande pour accompagner le tout. Les népalais en rafolent ! Moi un peu moins... disons qu'une fois de temps en temps sera largement suffisant... 
Retour dans le bus qui petit à petit se remplit au fil des arrêts. L'objectif est simple, remplir au maximum ce bus ! Meilleure façon de rentabiliser le carburant dépensé...
Arrêt en pleine nature. Une envie soudaine du chauffeur ???
Nous sommes pratiquement arrivés à Bhulbhule. Se présente alors à nous un petit groupe de jeunes écoliers. Le bus est plein mais le couloir est libre. Il en faut moins pour que le chauffeur ouvre la porte du bus. Et hop, nous voici transformés en car scolaire... 
Heureusement, pas de multiple arrêts pour laisser les écoliers un à un sortir du bus, puisque nous arrivons rapidement à Bhulbhule.
Le petit village possède tout le nécessaire pour héberger et nourrir les marcheurs que nous sommes. C'est le cas pour tous les villages situées le long du sentier que nous allons suivre et qui va longer la chaîne des Annapurnas.
Jeu de "Langur Burja", genre de roulette de casino avec des dés. A savoir, que les jeux d'argent sont interdits au Népal ! 
Si vous êtes une poule trekeuse, pas de soucis, des guesthouses vous seront également proposés !
Fidèle au rendez-vous, le gecko (Hemidactylus frenatus) passera la nuit à l'abris avec nous !
Jeudi2novembre
Quand le touriste fait sa petite toilette du matin à l'extérieur, la népalaise autochtone s'en grille une... 
Après le petit déjeuner, commence la véritable marche des deux semaines à venir. Cela passe par notre premier pont suspendu, premier d'une longue liste ! 
Après le premier pont, voici le premier sommet enneigé. Il s'agit du Himalchuli.
Aucun véhicule motorisé ne sera utilisé durant les 13 prochains jours. Promis !
Man Bahadur et Subash portent nos 2 gros sacs et duvets, mais aussi leurs propres sacs... Difficile de faire porter ses affaires par quelqu'un d'autre. Mais ce travail leur est bénéfique à bien des égards : il leur évite d'autres travails bien plus physiques encore, ils sont dans les grands espaces de l'Himalaya et ils aiment ça, ils sont bien payés et parfois même, ils sont avec des étrangers sympas !
Un barrage construit par les Chinois. Ces derniers sont très présents au Népal pour permettre au pays de refaire son retard au niveau technologique. La raison principale étant évidemment d'avoir une mainmise économique sur ce petit pays, face à l'autre grand pays qu'est l'Inde...
A chacun sa méthode de portage. Traditionnelle avec la tête pour Man Bahadur. Moderne avec les épaules pour Subash...
En ce qui nous concerne, nous portons nos petits sacs avec le strict nécessaire pour la journée (gourde, petite laine, batteries...). Narayan, quant à lui, porte son grand sac.
La rivière Marsyangdi. Cette petite rivière de 150 km nous accompagnera une bonne partie de notre trek. Elle prend sa source vers Manang, 8ème étape de notre parcours.
Pour l'instant, ce sont des forêts de feuillus que nous côtoyons. En effet, nous sommes en-dessous des mille mètres. Nous étions plus haut quand nous étions à Katmandou. L'ascension vers les 5416 mètres se fera donc par paliers, petits à petits, pour que l'organisme s'acclimate gentillement. 
Nous traversons également quelques petits villages, mais il n'y a pas foule. Ce trek est l'un des plus fréquenté au monde mais cela ne se ressent pas du tout !
Sommes nous seuls dans l'univers ? Non. Il y a aussi des singes. 
La chenille du papillon Asota plana.
En haut des montagnes, des villages en terrasse semblent inaccessibles.
Cette mante réligieuse s'est immobilisé pour passer innaperçue. Raté.
Enfin arrive la pause déjeuner au village de Syange, dans le petit restaurant Blue Sky. Petite incursion dans la cuisine où nos momos sont en pleine préparation.
Essai culinaire. Pas vraiment une spécialité népalaise, plutôt une tentative du chef pour atteindre le must du dessert sucré... Jugez par vous même, à l'intérieur de ce beignet, c'est tout bonnement un snikers et ses cacahuètes qui ont été frits... Il faudra ajouter une journée supplémentaire pour perdre toutes les calories ingurgitées... 
Nous reprenons la route. Cet après-midi de marche ne sera pas longue, puisque dans moins de 2 heures nous aurons atteint l'étape du jour.
Le village de Shirchaur.
Petite pause à 1200 mètres.
Il nous fallait de bonnes chaussures qu'ils disaient... Même pas vrai, ça ne sert à rien !
Des étoiles de Noël (Euphorbia pulcherrima). Tout ce qu'il faut de rouge pour attirer les guèpes de passage...
Jagat. C'est dans ce petit village perché en haut de la falaise que nous passerons la nuit.
Nous ne sommes qu'au milieu de l'après-midi, largement le temps d'aller faire un tour dans les environs.
Des marches mènent 100 mètres plus bas vers une source d'eau chaude. Les habitants ont aménagé un bassin dans lequel on peut se baigner.
Ce bassin est le repère des trekkeurs qui font étape à Jagat. Se détendre les jambes dans cette eau chaude n'est pas désagréable du tout !
Retour en haut, un peu à l'extérieur du village.
Un pont suspendu rejoint les deux montagnes. C'est au bout de ce même pont que Adriana Karembeu a commencé son petit périple avec Mike Horn dans l'émission "A l'état sauvage" . Adriana devait gravir le rocher situé juste au bout du pont, afin de rassurer Mike Horn sur ses capacités physiques... ou pas... 
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