Guatemala 2018
Le volcan de fuego et Guatemala City
Samedi24novembre
Retour là où tout a commencé (du moins notre voyage), en la ville d'Antigua. Nous revenons ici car comme nous l'avions vu au lac Atitlán, le volcan de Fuego est de nouveau en éruption. Pour l'heure, il est endormi. En tout cas, à chaque fois que nous jetons un regard vers lui...
Pour les deux dernières nuits, nous négocions un fort rabais dans un hôtel hors budget et bien situé dans la ville : le Posada San Sebastián. Par chance, le propriétaire accepte peinant à remplir ses chambres en cette fin de saison !
Petite balade dans le marché artisanal el Carmen.
Re-passage sous l'arche de Santa Catalina.
La cathédrale San José.
Le 3 juin 2018, le volcan de Fuego est entré violemment en éruption : "Projetant des cendres à plus de 2 200 mètres au-dessus du cratère, l'éruption impose la fermeture temporaire de l'aéroport international La Aurora et l'évacuation immédiate de plusieurs milliers de personnes. 114 morts et des centaines de disparus ainsi que des dizaines de blessés sont à déplorer, principalement dans les villages détruits par des nuées ardentes et des lahars." © Wikipedia
Voici quelques images au moment du drame...
Nous passons à côté de l'un des villages dévastés, San Miguel Los Lotes, maintenant enclavé derrière une digue de pierres.
On imagine les rues remplies de boues et recouvertes de cendres...
D'anciens habitants revenus sur les lieux et refusant de quitter leur maison ?
Retour sous l'arche d'Antigua où des mariés posent autant pour leur photographe que pour les touristes...
Dimanche25novembre
Nous voici au café "Cookies etc." où nous commençons notre dernière journée guatémaltèque. Et alors que nous devisons sur le fait que nous partirons du pays sans avoir pu voir une éruption de volcan, mon regard se perd dans le vague au travers de la fenêtre donnant sur le volcan de Fuego... Et tout à coup je réalise l'incroyable panache de cendre qui est en train de s'élever dans le ciel devant mes yeux !!! La table à côté de nous ne réagit pas ! Qu'est-ce qui se passe ? C'est grave ? Pas grave ?... Le temps de quelques clic-clac de l'appareil photo et en 10 minutes, le vent a déjà évacué les cendres en un simple nuage... Puis de nouveau, une éruption eut lieu, et ainsi de suite toutes les 20 minutes... Bref, la vie banale d'Antigua depuis le réveil du volcan, il y a 15 jours...
Nous décidons de rejoindre le toit de l'église de la Merced pour mieux contempler les éruptions cycliques du volcan. Sur le chemin, une mariée en noir prend la pause dans le décor antique d'Antigua...
L'église de la Merced, en plein office, est aussi un des lieux permettant de se surelever pour avoir un beau point de vue sur la ville et ses volcans.
Nous voici ainsi sur le toit de l'église avec le volcan de feu qui va nous fournir quelques éruptions non pas de son magma mais de ses cendres accumulées en son cône.
Le nuage de cendres une fois mis de côté par le vent se distingue difficilement des autres nuages voisins.
Les éruptions se produisent toutes les 15 ou 20 minutes formant lentement une colonne de fumée. Sa taille doit sans doute approché ici plusieurs centaines de mètres.
Voici deux vidéos que j'ai faites. La première est un timelaps, la vidéo est donc accélée 2 ou 3 fois par rapport à la réalité. La seconde vidéo est en vitesse réelle... He oui, envoyer des tonnes de cendres dans le ciel demande du temps et ne se fait pas en un claquement de doigt !
Et pendant ce temps, une princesse se fait photographier dans le patio de l'église...
La terrasse de l'église de la Merced.
L'arche Catalina et en arrière plan, non pas le volcan de Fuego (de feu) mais celui de Agua (d'eau)... Contrairement à son voisin, il est inactif depuis 10 000 ans.
Venu tout droit de la culture mexicaine, ce Catrín est la version masculine de la Calavera Garbancera ou Catrina. Il symbolise la métaphore suivante : après la mort, peu importe ses richesses, nous finissons tous identiques en squelette... A moins que ce ne soit qu'un mariachi venu d'outre tombe le jour des morts et faisant l'aumône afin de retourner d'où il vient...
Etape finale du voyage, la ville de Guatemala de son véritable nom Nueva Guatemala de la Asunción aussi appelé simplement, Ciudad de Guatemala. La ville vint remplacer l'ancienne capitale Antigua suite aux séismes destructeurs de 1776.
Les premières fondations de la cathédrale Santiago de Guatemala remontent à l'année 1782.
Jean-Marie Vianney, le curée d'Ars. Le français que l'on voit le plus souvent dans les églises d'amérique latine.
Dans le parc central faisant face à la cathédrale, c'est la fête. A tout juste un mois de Noël, le festival Navideño Paseo de la Sexta vient offrir aux habitants de la ville tout un tas d'activités et d'évènements dont une patinoire extérieure...
Le palais national de la culture.
Derrière la Croix Rouge, l'église Sainte Thérèse avec ses dômes.
Quelques murs recouverts d'affiches rappellent la récente et difficile histoire du Guatemala plongée régulièrement dans la guerre civile jusqu'en 1996. Les affiches réclament notamment la reconnaissance du génocide maya et des réponses concernant la disparition de centaines de personnes sous la dictature du général Rios Montt.
Le mercado central où les étales débordent de denrées qu'elles soient végétales ou animales...
A gauche, des corossols (Annona muricata). Ces gros fruits verts ont le goût des Malabar...
Les dimanche ici comme ailleurs, viennent remplir les rues piétonnes de Guatemala.
Les huipiles (les habits traditionnels) se font plus discrets dans la capital, pourtant si présents dans le reste du pays.
Heureusement, les vendeurs de huipiles ont de quoi satisfaire tous les besoins d'un bon nombre de guatémaltèques encore bien ancrés dans les traditions ancestrales du pays.
Dernier déjeuner... Derniers frijoles !
Rien à déclarer m'sieur !
Avant de rejoindre Antigua, nous passons par une petite curiosité construite au début du 20ème siècle : Mapa en relieve, une "carte en relief" qui représente tout le pays en exagérant l'échelle des altitudes.
L'occasion pour nous de revisiter notre "petite" boucle guatémaltèque durant les 4 dernières semaines...
L'autre curiosité, ce sont les bomberos ! (les pompiers). Ils se mettent en plein milieu de la route pour réclamer quelques pièces... Peut-être plus efficace que les calendriers...
Retour à notre hôtel. Plus précisément sur sa terrasse donnant un joli point de vue sur la ville.
Dernière visite de courtoisie à l'emblématique Arche Santa Catalina.
Lundi26novembre
Avant le dernier petit-déjeuner, je monte sur le toit-terrasse de l'hôtel pour saluer le volcan de Fuego qui poliment en fait de même avec son grand panache.
Comme la veille, mais cette fois sans surprise, de ma table du " Cookies etc.", je peux contempler le volcan de Fuego érupter tel un métronome...
C'est difficile de dire adieu à un nouvel ami. Je remonte encore une fois en haut de l'hôtel, et cette fois vraiment pour la dernière fois, je lui dis adieu et garde cette image des toits fragiles face au menaçant et pourtant superbe cône potentielement de feu...
Retour à la case départ... Nous voici à l'aéroport de Guatemala City. Notre compteur affiche 2361 kilomètres, et autant d'images incroyables et volcanique dont le pays aura su me combler ! Un grand merci pour ça et peut-être à une prochaine fois !
Page précédente
CopánRetour vers
L'itinéraire