Guatemala 2018
Antigua
Lundi29octobre
Départ de Nantes ce lundi matin pour arriver le jour même à Guatemala City vers 22h, soient 18 heures de voyage, via Paris et San José au Costa Rica. Nous avons déjà réservé notre hôtel à Antigua et une voiture vient nous chercher à l'aéroport. Nous avons un peu de retard et pour cause, nos bagages ne nous ont pas suivi dans nos diverses escales ! Nous remplissons donc un formulaire et croisons les doigts pour qu'elles nous soient envoyées directement à notre hôtel dès leur arrivée...
Mardi30octobre
Réveil à Antigua dans l'hôtel Don Pedro où nous prenons notre premier petit-déjeuner traditionnel, autrement appelé "chapín" : des bananes poêlées, des oeufs brouillés et des frijoles (prononcez frirolesse) ! C'est une purée plus ou moins liquide de haricots rouges. Très bon à mon goût, même si l'impression de manger un cassoulet n'est pas loin...
Cette première journée sera consacrée à la visite d'Antigua ("ancienne" en espagnol). La ville est née au 16ième siècle sous le régime espagnol. Elle deviendra une des plus importantes cité du pays jusqu'à en devenir la capitale mais suites aux séismes à répétition, elle se fera voler la place par l'actuelle capitale Ciudad Guatemala.
Le charme de l'amérique du sud est bien présent ici notamment avec ses maisons colorées...
Les Chicken bus. Les bus scolaires sont réutilisés pour le transport public, une fois bien repeints et bien décorés !
La ville a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979.
Les façades nord et ouest du couvent. L'origine de ce couvent remonte au 17ième siècle.
L'église du couvent, du moins ce qu'il en reste, suite à des siècles de séismes, notamment celui de 1773.
L'intérieur de l'église.
Au milieu de la ville, un carré de verdure de 100 mètres de côté dessine le parc central. Au centre, une fontaine du 18ième dévoile sans rougir 4 sirènes montrant ostensiblement leurs seins versant continuellement de l'eau dans le bassin...
Sur le côté nord du parc, la mairie où l'on peut aller déambuler sous les arches du premier étage.
La cathédrale San Jose. Les premières pierres furent posées en 1545, mais là aussi, l'édifice fut reconstruit à plusieurs reprise suite aux différents tremblements de terre.
La nef.
Comme souvent dans les églises de culture hispanique, les statues réalistes sont habillées et présentées derrières des vitrines.
L'église date du 17ème siècle. Quelques années après sa construction, des fransiscains complétèrent l'édifice en ajoutant un hopital sur sa droite. Aujourd'hui, cette annexe sert de centre social pour les plus pauvres. L'église a résisté aux multiples tremblements de terre, ce qui n'a pas été le cas de l'hôpital qui fut reconstruit plusieurs fois.
L'intérieur de l'église San Pedro, beaucoup plus sobre comparé au style baroque de l'architecture extérieure.
Ce couvent fut fondé en 1700. Il est conservé en ruine depuis le tremblement de terre de 1874.
Sur place, jetez régulièrement un oeil sur le volcan de Fuego qui a tout moment peut se réveiller. Il est l'un des volcans le plus actif d'amérique central. A l'heure de cette photo, il était déjà rentré 4 fois en éruption depuis le début de l'année ! Il fut d'ailleurs terriblement meurtrier en juin dernier. Mais pour l'instant, pas de signe de réveil...
Datant de 1542, cette église est surtout visitée pour le tombeau de Saint Pierre de Betancur (1626-1667), missionaire espagnol fondateur des frères de Béthléem. Il a été canonisé en 2002 par Jean-Paul II.
L'intérieur de l'église San Francisco.
Toutes ces ruines ne doivent pas faire oublier l'heure du repas. Des fajitas feront très bien l'affaire pour ce premier déjeuner guatemaltèque !
Construite par l'architecte Juan de Dios Estrada, l'église de la Merced fut inaugurée en 1767. Son édifice au style baroque avait été pensé pour mieux résister aux tremblements de terre, ce qui fut un succès puisqu'elle est toujours debout !
Une des images carte postale de la ville d'Antigua est sans conteste l'arche de Santa Catalina. Cette arche fut mise en place par les religieuses du couvent Santa Catalina à la fin du 17ième siècle. Le couvent était coupé en deux par la rue utilisée par les villageois. Afin de pouvoir passer d'un bâtiment à l'autre sans être vues, ce couloir suspendu enjambant la ruelle fut mis en place. Aujourd'hui, le couvent n'est plus, il a été réaménagé en hôtel...
L'horloge est française (Lamy & Lacroix) et fut mise en place à la fin du 19ième siècle.
Nous prenons un peu d'altitude (Antigua est elle-même situé à 1500 mètres d'altitude) avec une petite marche qui nous emmène en haut de la colline de la croix (Cerro de la Cruz) qui surplombe la ville face à l'imposant volcan de Agua.
Les différents édifices historiques, jaunes de leur état, se distinguent facilement parmis les maisons aux tuiles roses ou rouges. De gauche à droite, l'arche Santa Catalina, l'église San Pedro Apostol et l'église de la Merced.
Le volcan de Agua (le volcan d'eau) cache derrière un nuage (d'eau forcément) son sommet situé à 3760 mètres d'altitude. Il n'est plus en activité depuis 10 000 ans mais il n'en est pas moins dangereux car des coulées de boues se sont déjà produites sur ses flancs marquant d'ailleur l'histoire d'Antigua. En septembre 1541, la ville nommée Santiago de los Caballeros, alors capitale du pays, fut ensevelie sous un glissement de terrain suite à des pluies torrentielles... La ville détruite fut alors reconstruite à côté devenant ainsi la seconde capitale historique du Guatemala et ce jusqu'en 1776. Cette nouvelle ville existe toujours et elle nous fait face puisqu'il s'agit d'Antigua ! Mais l'ancienne ville n'a pas totalement disparue car Antigua en a gardé le nom, he oui, le nom officiel d'Antigua est depuis toujours "Santiago de los Caballeros" !
L'habit traditionnel côtoie sans problème les vêtements modernes. Le huipil, ce tissu aux vives couleurs avec ses figures géométriques ou ses dessins est encore beaucoup porté, quelques soient son âge ou son sexe. Etonnamment, il semble bien résister aux modes occidentales...
Retour dans le centre névralgique d'Antigua au près de l'arche de Santa Catalina, judicieusement éclairée sous de pas très menaçant nuages...
Au bout de la rue passant sous l'arche, l'église de la Merced a elle aussi allumé ses lumières, un chapelet géant en l'occurrence...
Une fois de plus, l'intérieur tout en simplicité tranche avec l'extérieur exubérant.
C'en est fini pour cette première journée culturelle ! Demain, la journée sera nature avec le volcan Pacaya...
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