Namibie 2014
Epupa Falls
Après la visite du village Himba, nous retournons au camping à l'ombre des palmier doum d'Egypte (Hyphaene thebaica)...
Et dans le palmier, ses fruits, et un inséparable rosegorge (Agapornis roseicollis)...
Puis quelqu'un nous fait signe de venir à une dizaine de mètre de notre emplacement et pointe son doigt vers notre "gentil" voisin qui bronze au soleil dans le plus simple appareil... C'est un jeune crocodile du Nil (Crocodylus niloticus)... On pensera à l'occasion à l'inviter pour l'apéro du soir...
Un peu plus loin, c'est un coloré agama planiceps mâle qui hésite encore sur son choix d'emplacement pour passer la nuit...
Petite promenade pour voir de plus près les fameuse chutes d'eau d'Epupa.
Le site est menacé par la construction d'un futur barrage dont la retenue d'eau viendrait recouvrir toute la zone... Des ONG combattent le projet notamment pour soutenir les Himbas qui seraient durement touchés par l'innondation (en particulier des lieux de sépulture © Wikipedia).
Les chutes font 37 mètres de haut.
En m'appuyant sur ce baobab africain (Adansonia digitata), je pose ma main sur combien de siècles ?
On peut même se baigner en haut des chutes...
Retour au camping où l'on voit le nuage qui se dégage des chutes d'Epupa Falls. Les Himbas l'appellent également "eau qui fume"...
Finalement, nous n'avons pas invité le crocodile car un autre convive a pris sa place devant le barbecue...
Barbecue aussi chez les voisins...
Mardi14octobre
Après avoir rouler vers le Nord une bonne partie du voyage, la fin de l'itinéraire nous dirigera de nouveau vers le Sud vers la capitale Windhoek. Nous quittons donc Epupa Falls et, comme à l'aller, nous repassons par Opuwo pour faire le plein de provisions...
Nous croisons l'une des ethnies cousines des Himbas, les Héréros. On les reconnait facilement avec leurs vêtements traditionnels colorés et leurs couvres-chefs applatis appelé "hererotracht".
A l'origine, les héréros avaient un mode de vie semblable à celui des himbas, notamment au niveau vestimentaire, c'est à dire plutôt dénudé. Au 19ième siècle, les missionaires colons allemands trouvant cela indécent, leurs apprirent à se confectionner ces robes "victoriennes". Malgré l'oppression et le génocide entrepris en 1904 pour les faire disparaître, les femmes héréros conservère quand même le costume...
Voilà, nous continuons la route et rejoignons ce qui est considéré comme le clou du spectacle en Namibie : la réserve naturelle de Etosha, où à coup sûr, on croisera la majeur partie des animaux de la savane !
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Etosha de Galton Gate à Okaukuejo