Namibie 2014
Etosha de Okaukuejo à Namutoni
Jeudi16octobre
Réveil dans le camping de Okaukuejo.
Avant de reprendre la route, nous retournons au point d'eau du camping où seuls quelques springboks se désaltèrent au côté d'un chacal pensif...
Il pense sûrement à ses copains qui sont sur notre emplacement en train de faire les poubelles !!! Les canidés ont trouvé des passages pour pénétrer dans le camping et ainsi atteindre les quelques os de barbecues négligemment laissés à disposition... Heureusement, ils ne sont pas farouches et d'un geste un peu menaçant, ils déguerpissent sans demander leurs restes...
Nous voici de nouveau sur les pistes d'Etosha, dans l'espoir de nouvelles rencontres...
Et nous ne sommes pas déçus ! Oh que non ! Dans la lumière fraîche du matin, la silouhette majestueuse du Roi des animaux se dévoile dans les herbes hautes de la savane ! Un moment magique car il n'est vraiment pas loin contrairement à hier et la beauté du félin est flagrante ! Plus que ça, il est tout simplement charismatique !
Dans l'ombre d'un grand Roi, se cache toujours un fidèle conseiller...
"Il est possible d'identifier les lions en dénombrant les points noirs qui mouchettent leur peau au-dessus de leurs babines, à la base des poils de leurs moustaches." © Wikipedia
"Le lion est inactif de 20 à 21 heures par jour, dont 10 à 15 heures de sieste. Il consomme en moyenne 7 kg de viande par jour. Toutefois, si la chasse a été bonne et si elle a manqué quelques repas, la lionne peut avaler jusqu'à 30 kg de viande en une seule fois, tandis que le mâle peut en avaler jusqu'à 40 kg." © Wikipedia
Puis de se relever et quitter paisiblement la scène...
C'est au tour du massif rhinocéros noir (Diceros bicornis). On le reconnait à sa lèvre supérieur qui lui permet d'attraper les feuilles des arbustes.
Il fait partie des espèces "extrêmement menacées". De 1970 à 2004, leur nombre est passé de 65 000 à 3 600, notamment à cause de la chasse !!!
Un joli dégradé... La sélection naturel a gardé ces rayures car selon une des théories, elles seraient très efficaces contre les moustiques... En effet, cette alternance de blanc et noir rend pratiquement invisible le zèbre pour les insectes. Ces derniers ayant une vision de faible résolution, le noir et le blanc se mélange et efface l'animal du paysage...
Au milieu de tant d'espèces, le gemsbok oryx gazella passe pour un animal tout à fait banal maintenant...
Le grand koudou (Tragelaphus strepsiceros), quant à lui, garde sa majesté en toute circonstance.
Le phacochère quant à lui, comment dire... se complait majestuesement dans la boue...
Leurs petites défenses sont leurs canines.
Un impala à face noire (Aepyceros melampus petersi). Ils sont aussi menacés d'extinction. Ils ont trouvé leur salut en ce parc d'Etosha, ils sont environ 2000 individus sur la planète...
Et on retrouve autour de ce superbe point d'eau, les nombreux springboks (Antidorcas marsupialis).
Panorama sur le lac asséché depuis le point de vue "la Sueda".
Le springbok adulte a finalement peu de prédateurs car il court très vite et longtemps. Ses enchaînements de petits bonds peuvent aussi destabiliser son prédateur, sans compter ses grands sauts qui peuvent atteindre 15 mètres de long !
Les zèbres de Hartmann (Equus zebra hartmannae) s'exposent sur l'horizon tout à côté...
7 cervicales de 40 cm chacune, ce qui nous fait un total de 2,8 mètres de cou...
Un chemin permet par un aller-retour de s'enfoncer plus loin dans le lac asséché du pan d'Etosha. La surface du lac est de 4 800 km². En saison chaude, il devient un désert de sel.
Et maintenant, une démonstration de saut de cabri de girafe et comment boire facilement quand on mesure plus de 4 mètres...
La supercherie est levée ! Ce zèbre inachevé démontre bien qu'ils ne sont que des chevaux noirs maquillés avec de la peinture blanche !
Et pendant ce temps, sous un soleil de plomb, un troupeau d'éléphants traverse doucement mais sûrement la savane.
Van Gogh a peint beaucoup de graminés sur ses toiles. Ici, ce sont des toiles sur des graminés qui dépeignent de superbes tableaux...
Les oreilles en feuilles d'abres du bubale roux (Alcelaphus buselaphus).
Nous retrouvons le rhinocéros noir (Diceros bicornis) et sa lèvre supérieure dite digitiforme dont il se sert pour attraper les feuilles . Cette particularité le différencie du rhinocéros blanc qui a les lèvres plates plus adaptées au broutage...
Et voici un grand éléphant qui grille la priorité pour aller rejoindre son copain de l'autre côté de la route... Ces deux éléphants de savane d'Afrique (Loxodonta africana) sont des mâles... Contrairement aux femelles qui mènent le troupeau, les mâles adultes restent à l'écart dans une vie plutôt solitaire.
Si leur âge se compte au nombre de rides, ceux-ci sont très très très vieux...
On vous dit que c'est un mâle !
Crinière de girafe.
Antennes et sabots de girafe ? Les ossicônes sont deux excroissances du crâne. Et la girafe fait partie des ongulés...
La pintade de Numidie (Numida meleagris) ! Elle semble sortie tout droit d'un dessin animé en pâte à modeler, surtout quand elle court à fond en ligne droite la tête bien dressée !
La journée touche à sa fin et nous arrivons au bout du parc d'Etosha. C'est cet instant que choisi un superbe dik-dik de Kirk (Madoqua kirkii) pour se présenter face au Soleil couchant tout en essayant de nous faire craquer avec ses yeux de toute petite biche...
Page précédente
Etosha de Galton Gate à OkaukuejoPage suivante
Waterberg