Nicaragua 2022
Managua
Mercredi19octobre
Partis le matin de Nantes, nous passons par Amsterdam et arrivons le soir même à Managua, la capitale du Nicaragua.
Nous prenons un taxi et trouvons, non sans difficultés, l'adresse de notre Airbnb. Je retrouve la fidèle douche des pays d'Amérique latine ! Le pommeau électrique chauffe directement l'eau, gare aux petites décharges électriques !
Jeudi20octobre
Premier réveil nicaraguayen dans la maison de notre hôte qui nous prépare le petit déjeuner typique des pays d'Amérique central.
C'est un gallo pinto : riz, haricots rouges, omelette (à la tomate pour aujourd'hui), morceau de fromage et une galette de maïs.
Le marché Roberto Huembes où on trouve de tout, des chaussures aux légumes...
La nouvelle cathédrale, inaugurée en 1993, remplace la cathédrale Saint-Jacques, endommagée lors du tremblement de terre de 1972.
L'imposante architecture géométrique est en béton, loin des traditionnelles églises baroques.
Le toit est composé de 63 petits dômes représentant les 63 paroisses du diocèse.
L'entrée principale avec au fond le choeur.
D'autres grandes portes au niveau du transept.
L'intérieur est tout aussi moderne que l'extérieur. L'architecte est le Mexicain Ricardo Legorreta.
Une partie de l'église rappelle l'incendie (peut-être criminel) qui avait détruit un Christ en croix de bois vieux de près de quatre siècles.
Protégées derrière des vitres, une statuette de "l'enfant Jésus de Prague", l'original étant visible à Prague.
Nous prenons de la hauteur en rejoignant la réserve naturelle du lac de Tiscapa, en plein centre-ville. Au loin, l'ancienne cathédrale Saint-Jacques et le grand lac de Managua aussi appelé lac Xolotlán, deuxième plus grand lac d'eau douce d'Amérique centrale.
La laguna de Tiscapa
Une gigantesque silhouette rend hommage à une des figures historiques de la ville, Augusto Sandino. "Né le 18 mai 1895 à Niquinohomo (Nicaragua) et mort le 21 février 1934 à Managua, est un leader de la guérilla nicaraguayenne qui, de 1927 à 1934, lutta contre le gouvernement légal qui était alors appuyé par les marines américains. Il fut assassiné en 1934 par la Garde nationale commandée par le premier des Somoza, Anastasio Somoza García, sur ordre de l'ambassadeur américain Arthur Bliss Lane." © Wikipedia
Retour dans la ville et passons par l'ancien cimetière San Pedro, qui semble être à l'abandon malgré les pancartes poséees près des célébrités locales.
Les "Árboles de la Vida", structures métalliques géantes devenues emblématiques de la ville depuis leur installation en 2013.
Petite balade dans le parc public "Luis Alfonso Velásquez Flores", poète nicaraguayen.
Le palais national est le siège du gouvernement nicaraguayen. Il a été reconstruit après le tremblement de terre de 1972, seule la façade principale de 1935 a été préservée.
L'ancienne cathédrale de Santiago Apóstol achevée en 1938 a été endommagée lors du tremblement de terre du 23 décembre 1972. Des tentatives de restaurations sont faites, mais les petits séismes réguliers ne facilitent pas la tâche.
Malgré sa façade et ses statues endommagées, elle tient encore debout. Mais nous ne pourrons pas rentrer à l'intérieur...
Retour vers le palais présidentiel sur la place de la révolution.
Sur cette place, on trouve un mausolée en mémoire des Fondateurs du Front sandiniste : Tomás Borge Martínez, Carlos Fonseca Amador et Santos Lopez. On viendra aussi m'embêter pour m'interdire de prendre des photos, mais je ne saurai pas pourquoi, m'aurait-on pris pour un journaliste ? N'oublions pas que le Nicaragua est un régime autoritaire qui souhaite garder le contrôle sur tout...
"La révolution sandiniste ou révolution nicaraguayenne désigne l'opposition croissante à la dictature de la famille Somoza dans les années 1960 et 1970, la campagne menée par le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) qui a conduit à la chute violente de la dictature en 1979 et les efforts subséquents du FSLN, qui a présidé à partir de 1979 jusqu'en 1990, pour réformer la société et l'économie du pays, ce en dépit de l'embargo américain. La révolution n'est pas seulement importante pour le Nicaragua, l'Amérique centrale et le continent américain, elle a également marqué l'un des moments les plus tendus du développement de la guerre froide."
© Wikipedia
Nous voici au bord du lac Xolotlán, sur la place Nicaragua et son alignement d'arbres de la vie.
Dos au lac, chevauche Simón Bolivar, figure historique de la libération de nombreux pays sud américains.
Face aux arbres métaliques, la place Jean-Paul II venu visiter le pays en 1983 puis en 1996.
Repas sur le pouce "à emporter" récupéré au restaurant situé à quelques carrées de notre Airbnb. Demain, nous quittons la capitale pour rejoindre la ville de León, point névralgique pour accéder à plusieurs volcans...
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