Malaisie 2024
Ipoh et les temples de Sam Poh Tong
Dimanche3novembre
Après Perak Song, nous voici aux temples de Sam Poh Tong qui rassemble non pas une mais trois grottes dont les entrées se suivent tout le long de cette montagne.
Le portail avant de pénétrer dans la grotte, sous les yeux du lion gardien chinois, appelé "lion de Fô".
Un mur recouvert de bâtonnets de divination. Lorsqu'un fidèle pose une question à une divinité, il secoue un cylindre jusqu'à ce qu'un bâtonnet numéroté en tombe, il vient ensuite à ce mur pour trouver sa réponse sur le papier correspondant à son numéro.
Le Bouddha rieur. Cette figure emblématique, inspirée d'un moine chinois du Xe siècle nommé Budai, symbolise la joie, l'abondance et la bonne fortune.
Depuis le temple, un tunnel mène derrière la montagne dans un cirque, où des tortues "impatientes" attendent les visiteurs de passage...
Dans cet enclos, les tortues se prélassent et si la faim se fait sentir, elles viennent profiter des pousses d'épinards offerts par les visiteurs.
Plusieurs espèces cohabitent dans cet environnement artificiel : des tortues géantes malaisiennes, des tortues des marais noires, des tortues boîtes asiatiques, et des tortues à oreilles rouges. Des initiatives sont régulièrement mises en place afin de préserver ces tortues, souvent en mauvaise santé.
Piètre consolation pour ces tortues, face à eux s'élèvent une magnifique pagode dans un décor tout aussi superbe.
Détail d'une feuille de taro (Colocasia esculenta), connue sous le nom d'"oreille d'éléphant" en raison de la taille et de la forme de ses grandes feuilles.
Cáishén (Cái Bó Xīng Jūn), une divinité majeure du panthéon taoïste. Connu comme le dieu civil de la richesse, il est chargé de distribuer la fortune et de superviser le "Ministère Céleste de la Richesse". Les fidèles le prient pour obtenir des promotions, des augmentations de salaire, de la chance dans les affaires, et un accroissement général et légitime de leur fortune.
Retour à l'extérieur devant Sūn Wùkōng, le célèbre Roi des Singes de la mythologie chinoise, figure emblématique du roman "La Pérégrination vers l'Ouest". Né d'un oeuf de pierre, il acquiert des pouvoirs magiques, dont 72 transformations, et défie les autorités célestes avant d'être emprisonné par Bouddha. Après 500 ans, il est libéré par le moine Tang Sanzang, qu'il protège lors de leur quête pour rapporter les écritures bouddhistes d'Inde. Son parcours, jalonné d'épreuves, le mène à la bouddhéité.
Shou Xing, dieu de la longévité, accompagné d'une vache licorne aux dents humaines ???
Après les tortues, ce sont les macaques qui profitent en toute liberté des allées du temple...
Le Bouddha affublé du symbole de la svastika sur son torse, symbole ancestral à ne pas confondre avec celui inversé et détourné des nazis.
Le Bouddha couché sur le côté droit, la tête reposant sur sa main, ne symbolise pas le sommeil, mais la fin de la vie de Siddhartha Gautama avec son entrée dans le parinirvâna, l'état de libération complète du cycle des réincarnations (samsara) et de la souffrance (dukkha. Bouddha a atteint à la fin de sa vie terrestre à l'âge de 80 ans.
Le macaque crabier (Macaca fascicularis) trônant triomphant face à son territoire...
Une partie du temple est en cours de restauration.
Après la vache licorne, voici un simple chameau tout ce qu'il y a de plus normal.
Et ç'en est fini de Sam Poh Tong ! Nous en avons tout notre content de temple ! Mais pas de grottes ! Nous filons à Gua Tempurung, une "vraie" grotte à 30 minutes de là !
Nous voici à Gua Tempurung, grotte naturelle dont le nom signifie "Grotte de la Coque de Noix de Coco" en référence à ses dômes arrondis. Il est possible de découvrir la grotte façon "spéléologie", mais hélas, il est trop tard pour cela. Nous nous contenterons donc d'une simple balade d'à peine une heure sur le circuit classique. Mais ce n'est peut-être que partie remise !
À l'intérieur, l'eau riche en calcaire a sculpté les stalactites tombant du plafond, et stalagmites s'élèvant du sol. Quand les deux formes se rencontrent, les colonnes apparaissent. Les draperies formées par l'écoulement de l'eau sur les parois viennent compléter le tout.
Des escaliers descendent au point de départ de la partie "humide" qui se fait avec casque et lampe frontale... Ce sera peut-être notre tour dans quelques jours si nous repassons par là !
Retour à Ipoh même, au château de Kellie. Ce manoir construit au début du XXe siècle par un planteur écossais nommé William Kellie Smith. Sa mort à 56 ans donna un coup d'arrêt à la construction du château, que sa femme Agnès, endettée, n'a jamais pu achever.
Les histoires de fantômes sont également au coeur de la légende de Kellie's Castle, et c'est ce qui attire de nombreux visiteurs en quête de frissons...
L'architecture mêle les styles mauresque, anglo-indienne et romain.
Dans la tour.
La jolie vue sur les montagnes d'Ipoh.
Retour à l'appartement où les nuages viennent recouvrir la ville.
La piscine de l'immeuble. Vite, elle va fermer et tout le monde est parti. Le gardien nous donne 10 minutes !
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