Lundi22novembre

Notre mois grec se termine, nous entamons la dernière journée avec le musée de l'Acropole, situé à quelques pas du site.

Le premier musée était situé au niveau de l'Acropole, près du Parthénon. Devenu trop petit, il fut décidé dans les années 1970 de le déplacer au bas de la colline. Lors des premiers travaux, les vestiges de l'ancienne cité, remontant à plusieurs siècles avant notre ère, ont été découverts stoppant le chantier. Ce n'est qu'en 2003, que la construction du bâtiment a commencée pour se terminer en 2009.

Sous le musée, les vestiges de l'ancien quartier de la ville ont été conservés.

Photo aérienne et maquette de l'Acropole telle qu'elle était au 16ème siècle.

Le premier hall du musée.

Céramique attique à figures noires du 6ème siècle avant JC.

Masque de Dionyso (1er siècle avant JC). "Le masque était probablement placé en hauteur, sur une colonne ornée des vêtements du dieu autour de laquelle se déroulaient divers rites religieux.".

Le musée est très lumineux,il est en grande partie entouré de grands murs vitrés donnant un superbe point de vue sur le Parthénon.

"Les métopes du Parthénon sont un ensemble de quatre-vingt-douze plaques sculptées carrées en marbre du Pentélique originellement situées au-dessus des colonnes du péristyle du Parthénon, sur l'Acropole d'Athènes. Si elles ont été réalisées par plusieurs artistes, le maître d'œuvre fut certainement Phidias. Elles furent sculptées entre 447 ou 446 avant JC et au plus tard 438 avant JC, avec 442 avant JC comme date probable d'achèvement. Elles sont pour la plupart très endommagées. Le plus souvent, il n'y a que deux personnages par métope.". © Wikipedia

Détails de quelques métope.
A gauche, "Le Centaure domine la scène et donne l'impression d'être le vainqueur. Le coup, cependant, qu'il reçoit sur la cuisse gauche où le trou fait par la lance de son adversaire grec est conservé, est certainement sérieux."
A droite, "Deux cavaliers portent des embades (bottes), un chiton à double ceinture et des chlamydes en cuir (cape)."

"La frise du Parthénon ou « frise des Panathénées » est une frise ionique en marbre du Pentélique de 160 mètres de long représentant 378 figures humaines et 245 animaux. Elle entourait le sékos (partie fermée) du Parthénon sur l'Acropole d'Athènes. Si elle a été réalisée par plusieurs artistes, elle fut sculptée très probablement sous la direction de Phidias entre 442 et 438 avant JC." © Wikipedia

Poséidon, Apollon et Artemis.

"Une procession de seize hommes âgés en himation. Ils conversent en marchant ou debout, ou ils se tournent pour regarder derrière eux. Un homme noue un ruban autour de sa tête, tandis qu'un autre a les cheveux arrangés en tresses qui se croisent au niveau de la nuque. Certains portaient autrefois des branches représentées en couleur."

"Ce bloc représente la procession de quatre porteurs d'hydrie. Trois d'entre eux portent sur leurs épaules des récipients contenant de l'eau pour arroser l'autel et les animaux. Le quatrième a provisoirement posé son hydrie (jarre à eau) sur le sol et se prépare à la soulever à nouveau."

Reconstitution du fronton Est du Parthénon.

Détails du fronton Est.

La terrasse du café du musée avec la vue sur l'Acropole.  

On ne va pas se refuser un petit café avec cette jolie vue non ?  

La grue à l'intérieur du Parthénon ne connait pas le repos...

Le Mont du Lycabette est même visible depuis le musée.

Et voici cinq des véritables Caryatides qui soutenaient l'entablement de l'Érechthéion. Les six statues en place sur le site sont des copies. La sixième est au British Museum à Londres.

"Décrets de Méthone en Piérie. Les Athéniens accordaient des privilèges économiques, commerciaux et militaires à leur allié Methone, une ville stratégiquement située sur la côte du Golfe Thermaïque. Sur le relief, la déesse Athéna étend sa main dans une poignée de main avec un personnage accompagné d'un chien de chasse, peut-être la déesse Artémis."

"Héra et Athéna, les déesses tutélaires respectivement de Samos et Athènes se serrent la main. Selon l'inscription, le démos des Athéniens honore les Samiens parce qu'ils leur sont restés fidèles après la défaite de la flotte athénienne à Aigos Potamoi contre les Spartiates, alors que leurs autres alliés étaient entrés en révolte. Le texte est une copie d'un décret daté de 405 avant JC."

"Copie exacte de la tête de la statue d'Alexandre le Grand. L'original est présenté à l'exposition temporaire "KALLOS. La beauté ultime" au Musée d'art cycladique, de septembre 2021 à janvier 2022."

"Portrait d'un souverain. Le portrait représente très probablement Sauromates II, roi du Bosphore kimmérien. Vers la fin du 2ème siècle après JC."

Sphère magique.
Sur la sphère sont présentés le dieu Hélios, un lion, un dragon et des symboles magiques. Elle a été retrouvée enterrée près du Théâtre de Dionysos, qui accueillait des duels et autres concours similaires lors de la création de la sphère. Il a été suggéré que la sphère était utilisée dans des rituels magiques pour remporter la victoire dans ces concours. 2ème-3ème siècle après JC".

Retour à l'Olympiéion, le temple de Zeus olympien, également appelé Olympiéion. Le temple commencé au 6ème siècle avant JC mesurait 108 mètres de long sur 41 mètres de large. Il n'en reste plus que 15 colonnes, aujourd'hui en restauration derrière les échafaudages.

Au loin, l'inévitable photogénique Acropole...

Nous étions passés devant hier, il est grand temps d'y entrer ! Le Stade panathénaïque (en grec moderne : Παναθηναϊκό Στάδιο / Panathinaïkó stádio, « stade de tous les Athéniens ») est un stade antique d’Athènes, rénové pour les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, en 1896. Son nom usuel en grec, Καλλιμάρμαρο / Kallimármaro (« d’un beau marbre »), fait référence au marbre dont il est revêtu.

Les fondations du stade remonte au 4ème siècle avant JC. Il fut construit pour célébrer les festivités religieuses et sociales d'Athènes (les "Panathénées"). Le stade trouva ensuite en 137 après JC, sa vocation sportive avec les Panhellénia, concours d'épreuves sportives.

Dès l'origine, le stade pouvait accueillir 50 000 spectateurs.

"Après l'interdiction des cérémonies païennes et des spectacles sanglants par l'empereur Théodose Ier à la fin du 4ème siècle, le stade, abandonné, tomba en ruine. Progressivement, sa fonction fut oubliée, un champ de blé recouvrit son site et son revêtement de marbre disparut, réutilisé pour d'autres constructions." © Wikipedia

En 1896, le stade est reconstruit afin d'accueillir les nouveaux jeux olympiques de l'ère moderne.

Deux colonnes rectangulaires avec chacun le double visage d'Hermès, divinité de l'Olympe.

Aux premières loges, à l'extrémité sud du stade, deux trônes sont positionnés dans l'axe de la piste.

La vue depuis les deux trônes... La piste fait environ 200 mètres de long.

Sur le côté, le tunnel par lequel arrivaient les athlètes. Aujourd'hui, il permet d'accéder à un petit musée sur les Jeux olympiques modernes.

Le musée permet surtout de revoir les différentes torches et affiches des Jeux.

De gauche à droite, Londres 1948, Calgary 1988, Séoul 1988, Barcelone 1992.

Torino 2006, Rio 2016, Tokyo 2021.

Et quelques affiches : Stockholm 1912, Anvers 1920.

Paris 1924, Amsterdam 1928, Berlin 1936, Londre 1948.

Helsinki 1952, Séoul 1988, Barcelone 1992, Atlanta 1996.

Retour sur la piste devant les colonnes d'Hermès.
"La forme la plus ancienne de son culte s'adressait à ses représentations dites hermai, en Arcadie ou en Attique, sous la forme de colonnes de pierre quadrangulaires surmontées d'une tête barbue, pourvue éventuellement d'un phallus et souvent accompagnées d'une inscription. Ces hermès se trouvaient au bord des routes, sur les frontières, aux croisements, aux portes des villes et des maisons, mais également sur les places, dans les gymnases, les bibliothèques, les sanctuaires. Ils constituent la base de son culte. © Wikipedia

"Il était de coutume de placer des empilements de pierres en son honneur aux carrefours : chaque voyageur ajoutait une pierre à l'édifice. Ces tas de pierres ont été peu à peu supplantés par des bornes en pierre de forme phallique placées le long des routes, pour aboutir à la forme équarrie et quadrangulaire des hermès, surmontés de la tête du dieu et portant, en leur centre et en relief, ses attributs virils. Quelques-uns de ces hermai sont janiformes, présentent une tête féminine et une tête masculine. D'autres associent deux têtes masculines, l'une imberbe et l'autre barbue. © Wikipedia

En haut des gradins.

L'Acropole, toujours majestueuse quelque soit l'endroit d'où on la voit...

Le drapeau olympique, représentant les 5 continents entrelacés, a été conçu en 1913 par Pierre de Coubertin.

Et le Podium judicieusement placé pour la photo souvenir... !  

Petit passage nostalgique par le parlement afin de voir une dernière fois les Evzones relever la garde devant la tombe du soldat inconnu...

Une lumière, telle une flamme éternelle est allumée dessous le bas-relief.

Diner d'adieu à la Grèce avec un traditionnel Gyros !

Plus qu'une nuit pour se lever tôt demain matin afin de rejoindre l'aéroport. Voici l'appartement Airbnb que nous avons loué. Le salon m'a servi de chambre, car il y avait trop de bruits de la route dans la chambre...   Mais il était très bien placé puisque nous avons tout pu faire à pied !

Et voilà, tout est propre pour repartir et quitter le pays ! Sûr qu'il faudra revenir pour compléter le circuit avec les Cyclades, les 250 îles du Sud de la mer Egée...     A bientôt la Grèce !