Andalousie 2020
Parc national de Doñana et El Rocio
Samedi7novembre
Après avoir quitté Séville, nous descendons vers le sud dans la réserve naturelle du parc national de Doñana.
"Le parc national de Doñana est le plus grand site naturel protégé d'Europe. Créé en 1969, deux espèces menacées y vivent, le lynx pardelle et l'aigle ibérique" © Wikipedia
Autant dire que nous n'avons vu ni l'un ni l'autre !
La réserve est aménagée avec différents chemin qui mène à des cabanes d'observation. Photo de gauche, cueillette de pignons de pin ?
A gauche, un tarier pâtre mâle (Saxicola rubicola). A droite, un tarier pâtre femelle.
Et de nouveau un tarier pâtre mâle.
Une cabane d'observation. Pas grand-chose à se mettre sous la dent... La Lune, elle au moins, ne se fait pas prier pour montrer la moitié de sa face...
Ha non ! Mais pas là où on devait le voir puisque nous sommes sur le parking... Il s'agit d'un cerf élaphe (Cervus elaphus).
La route qui traverse la réserve passe par le village El Rocio, mais nous y reviendrons un peu plus en détail tout à l'heure...
Nouveau lieu d'exploration de la Doñana, démarrant au centre des visiteurs de la Rocina.
Nous revoilà dans le village de El Rocio qui borde les marais du parc où chevaux et aigrettes profitent du vert pâturage.
Le village est surtout fréquenté par les pèlerins venus célébrer la statuette "Nuestra Señora del Rocío".
Cette statuette miraculeuse aurait été trouvée ici au 16ème siècle à l'époque où la zone était déserte. Le découvreur de l'objet l'emmena avec lui et la nuit suivante se réveilla constatant l'absence de sa trouvaille... Allez savoir pourquoi, il retourna au lieu où il avait découvert la statuette et l'y trouva de nouveau ! Il n'en fallut pas plus pour crier au miracle et rapidement un ermitage y fut construit, point de départ d'un pèlerinage qui ne cessa de s'amplifier.
Le village est resté dans son jus, on se croirait en Argentine avec les rondins de bois devant les maisons pour attacher son cheval.
Justement, en voilà un ! Pas sûr que ses ancêtres qui déambulaient ici il y a quelques siècles avaient sa classe...
La nef du sanctuaire. C'est ici que, chaque lundi de Pentecôte, la statue est placée devant une foule immense venue pour la porter à dos d'homme dans une longue procession à travers les rues de El Rocio. Je m'attendais donc à la voir ici à la place de l'étendard placé au milieu de l'Autel mais point de statue... Peut-être qu'elle n'est exposée qu'une partie de l'année... Je n'ai pas réussi à avoir la réponse...
Retour dans la végétation de Doñana où un parcours va nous mener jusqu'au palais "Palacio del Acebrón".
Le palais de Acebrón. Cette ancienne résidence privée devenue ensuite pavillon de chasse, est maintenant un petit centre d'information sur la région et son histoire. Mais fermé en ce jour de pandémie...
Le parc vu depuis le pavillon.
Nous voici face à l'Atlantique, dans le village de Matalascañas placé tout au bout de la route qui traverse le parc Doñana.
Cet énorme bloc n'est pas un rocher mas la partie supérieure de l'ancienne tour de vigie datant du 16ème siècle !
Cette tour appelée "la Higuera" n'avait pas toujours les pieds dans l'eau. A marée basse, il était facile d'y accéder et de profiter d'un point de vue avantageux sur les navires approchant la côte.
La province de Huelva comptait sur ses plages 11 tours comme celle-ci.
Elle s'est écroulée lors du tremblement de terre de Lisbonne le 1er novembre 1755. L'épicentre était à plus de 300 kilomètres d'ici dans l'atlantique. La ville de Lisbonne au Portugal avait été détruite par le séisme et le tsunami qui avait suivi...
Après ce joli coucher de Soleil, nous reprenons la voiture pour rejoindre notre hôtel réservé quelques heures auparavant et situé à Huelva à 40 minutes de route d'ici. Nous ne visiterons pas Huelva et repartirons dès le lendemain matin vers la Sierra de Aracena, un parc naturel à une centaine de kilomètres au Nord de la ville.
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