Mardi31octobre

Nous continuons la route que nous avons commencée hier dans le Drakensberg pour atteindre la prochaine étape, le parc Addo Elephant. Mille kilomètres entre les deux, et comme nous avons fait un peu plus de la moitié hier, nous devrions donc arriver en début d'après-midi.

Arrêt à Cradock pour remplir le réservoir de la voiture. On remarquera son église au style néogothique inhabituel dans la région.

Plus on descend vers le sud, plus les paysages se verdissent. Nous nous rapprochons également des grandes régions viticoles.

Et hop, nous voilà à Addo Elephant où nous nous plaçons sur une des parcelles encore disponible... Du moins après avoir demandé l'autorisation aux occupants précédents qui sont encore occupés aux désherbages de l'emplacement...  

Ce sont deux guibs sylvains (Tragelaphus sylvaticus).

Nous montons la tente en deux secondes (vu que c'est son nom), puis commençons l'exploration du parc.

Un grand Koudou (Tragelaphus strepsiceros).

Une tortue léopard (Stigmochelys paralis).

On a dû se tromper de réserve, on se croit à "Addo Zèbres National Park"...

Hé non, on ne peut pas aller partout. Ni sortir de la voiture pour cueillir des drosanthèmes.

Un couple de phacochères.

Une pintade de Numidie (Numida meleagris).

Deux zèbres des plaines (Equus quagga).

Le zèbre et le bubale. Même régime alimentaire. Mais deux styles différents.

Le bubale roux (Alcelaphus buselaphus).

Une furtive mangouste jaune (Cynictis penicillata).

Un bousier du Cap (Circellium bacchus), petit mais costaud, il peut pousser des charges qui font 1000 fois son poids !   Ce n'est pas une raison pour rouler dessus ! Cela vous obligera à slalomer sur les pistes qu'il traverse très souvent.  

Un chacal à chabraque (Lupulella mesomelas). Le nom "chabraque" vient du mot désignant une pièce de drap ou de peau d'animal utilisée pour couvrir la selle d'un cheval, comme la bande de pelage noir qui recouvre son dos.

Petite zone où il est possible de sortir de la voiture et même, de profiter du paysage assis sur ce banc...

Mais attention aux lions !!!    

Un vervet bleu (Chlorocebus pygerythrus1). Aussi à l'aise sur le sol que dans les arbres.

Retour au campsite. Et évidemment, avec le traditionnel barbecue. Saucisse pommes de terre pour ce soir !  

Mercredi1ernovembre

Réveil ensoleillé. On est loin de la neige d'il y a deux jours...  

Et c'est reparti pour une nouvelle journée de découverte de la faune africaine. Cela commence par ce joli rapace, l'autour chanteur (Melierax canorus).

Hoooo ! Un rhinocéros blanc ! Le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) est le plus grand des rhinocéros actuels et le deuxième plus gros mammifère terrestre après l'éléphant.

Ha ! Même les signalisations routières nous préviennent ! Attention aux bousiers !  

Voici donc notre plus gros mammifère terrestre pouvant déambuler sur notre planète. Il était temps de le croiser, vu que nous sommes dans le parc portant son nom.  

Et voici la bête dans sa mouvance nonchalante habituelle.

Des tisserins du cap (Ploceus capensis) ! Les grands ouvriers arboricoles de la savane !

"Le Tisserin du Cap construit des nids suspendus faits d'herbe et de longues feuilles, avec une entrée orientée vers le bas. Les mâles construisent plusieurs nids pour attirer les femelles, utilisant ces nids comme parade. Les mâles dominants et agressifs ont plus de succès dans l'attraction des femelles. Une fois séduite, la femelle teste la solidité du nid avant d'y entrer" © Wikipedia

Dans le même arbre, un corbeau pie (Corvus albus) couve ses petits oisillons ! Les jeunes restent au nid pendant environ 4-5 semaines avant de prendre leur envol.

Un ibis hagedash (Bostrychia hagedash).

Les scarabées ne s'occupent pas que des bouses... Ici un mille-pattes Doratogonus rugifrons laisse son compagnon dans les pattes de l'athlétique coléoptère...  

Arrière-trains zébrés...  

Florilèges de rayures...

Des hérons garde-boeufs (Bubulcus ibis).

Accompagnées d'Ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus).

Le boeuf gardé aujourd'hui est un éléphant.  

Un héron mélanocéphale (Ardea melanocephala).

Un souimanga malachite (Nectarina famosa).

Le souimanga malachite à gauche et un gobemouche-fiscal (Melaenornis silens) à droite.

Ha. Les ados éléphants ?   Le terme Addo donné au nom du parc vient simplement du nom qui existait déjà ici quand le parc a été créé en 1931. Il y avait 11 éléphants à l'époque. Aujourd'hui, ils sont plus de 600.

Le héron garde-boeuf ne garde pas vraiment les gros mammifères, mais il profite simplement des insectes qui s'envolent lorsque les pachydermes se déplacent.

Flexion. Extension.

Comme tous les mammifères, l'éléphant est poilu. Zoomez pour chercher les poils.  

Il y a eu roulage dans la boue.

Un grand nombre des poils du pachyderme se retrouvent au bout de sa queue.

Déjeuner au Jack Picnic Site. Plein de petit emplacement avec chacun son barbecue et sa pergola pour être à l'abri du soleil.

Interdit de donner à manger aux singes vervets et autres animaux sauvages. L'autre animal sauvage est pour nous un francolin à gorge rouge (Ptemistis afer).

Une termitière géante.

Les éléphants sans défense sont plus nombreux en raison de la pression intense du braconnage dans le passé. La sélection naturelle a favorisé les individus sans défense car ils n'étaient pas chassés par les braconniers d'ivoire.

Les oreilles d'éléphant ont plein de fonctions : régulation thermique, écoute des sons à basses fréquences, communication sociale.  

Des scientifiques en train de réaliser des mesures ?  

Pattes arrière de la tortue léopard.  

Erosion ravinée dans les "bad lands" ou "terres mauvaises".

Un bubale cherchant sa tribu ?  

Tiens ? On ne l'avait pas encore vue ! L'autruche d'Afrique (Struthio camelus), le plus grand des oiseaux ! On va la voir souvent maintenant.

Celui-ci non plus, on ne l'avait pas encore vu. C'est un eland du Cap (Taurotragus oryx).

Lui, on l'a déjà vu plusieurs fois. C'est le chacal à chabraque.

Eux aussi, déjà vus... L'autour chanteur, et la maquillée pintade de Numidie.

Un messager sagittaire (Sagittarius serpentarius) se promène dans la prairie. La spécialité de ce grand rapace qui se déplace comme un échassier ? Attraper des serpents. Son second nom est le serpentaire...

Retour sur notre autruche qui fidèle a sa réputation plonge sa tête dans le sol. Ha non, ce n'était qu'un effet de parallaxe... Pardon madame.

On en voit rarement sur nos étales, les impressionnantes et musclées cuisses et ailes d'autruche...

Gros plan sur le phacochère, sanglier des savanes. En plus de son look pas forcément à son avantage, il se met parfois sur ses genoux pour brouter plus facilement les herbes et racines au ras du sol.  

Une superbe huppe fasciée.

Petit contre gros... La mangouste jaune, tout comme les suricates, se dresse sur ses pattes arrière pour surveiller les menaces environnantes. Manifestement, aucun danger avec l'éléphant.  

Des touristes parcourent le parc en jeep avec un guide. Ils ont ainsi le droit de rouler sur des pistes que nous ne pouvons pas emprunter. Quant à nous, l'heure sonne pour le retour au camping !

Sans commentaire pour cette fin de soirée.