Vendredi3novembre

7h30. 2ème jour de marche. Objectif de la journée, atteindre Dharapani situé à une vingtaine de kilomètre.

Pour d'autres, le programme est différent : 7h55. 1ère heure de marche. Objectif de la journée, rejoindre le côté opposé du chemin...  Il s'agit d'une grosse larve de scarabée rhinocéros (Oryctes nasicornis).

Casseurs de cailloux. Combien d'heures pour faire ces deux tas... ?

Passage par le village de Chyamche situé autour des 1300 mètres.

Des citrouilles se dorent la pillule au soleil après avoir échappé à la sanguinaire fête d'halloween d'il y a 3 jours...  

Et hop, nous passons de l'autre côté, sur la rive gauche du Marsyangdi.

Man Bahadour est impeccable, il ne faiblit pas d'un pouce. Subash, d'au moins 20 ans son cadet, n'a rien à lui envier, et est toujours à ses côté.

Tous les ponts suspendus que nous utiliserons seront du même acabit. Un tablier fait de caillebotis en acier avec un garde-corps grillagé.

Des agames (Paralaudakia himalayana) profitent des rochers chauffés par le soleil.

Casse-croûte du matin pour cet autre agame...

Ce macaque profite du grand air des montagnes. Cela lui réussit comparé à ses cousins des villes aux mines bien patibulaires...

Lui aussi a son rocher préféré. Narayan hésite entre méditation et franche rigolade.  

Décidemment, le quartier fourmille de rocher avec des êtres vivant dessus...  

Ces bergers accompagnés de leurs terre-neuve, sont venus soigner leurs chèvres si j'en crois la seringue que l'un d'eux tient sa main.

Ce monsieur avance de 4 minutes !  

Petit pause. Le temps de vous parler de ma gourde Katadyn, source inépuisable d'eau potable. En effet, avec son filtre intégré, il suffit de la remplir avec n'importe quelle eau, elle sera buvable immédiatement sans risque.   Le seul inconvénient étant de devoir aspirer l'eau pour la boire car elle doit passer les différents barrages de filtres. Ainsi, j'ai pu remplir ma gourde avec l'eau de ces bidons sans me poser la question de savoir si elle était potable ou non.  

Nous croisons de nouveau des euphorbia pulcherrima ou étoiles de Noël encore plus jolies à travers la lumière du soleil.

Une belle montée histoire de bien se rappeler qu'on a encore quelque milliers de mètres à franchir dans le sens vertical...

D'ailleurs, en haut du chemin, une pancarte avec les altitudes et temps de trajets entre les villages que nous allons traverser, est là pour nous le rappeler.

Pause déjeuner au village de Tal (1600 mètres d'altitude).

Le pain tibétain, mon préféré  . Un beignet rond affublé de deux fentes en son centre. Et plutôt léger pour un pain frit !

Et le classique spring-roll version frit avec de la viande.

Voici une grande partie du trajet qui nous attend. Si l'objectif est de paser le col du Thorong La, s'ajoute aussi un aller-retour jusqu'au lac Tilicho, l'un des plus haut du monde...

Culture de choux et cueillette d'horties, sont les activités du coin.  

Que font les vaches népalaises pour leurs RTT ? Elles vont à la plage du Marsyangdi.  

Ce moulin a dû faire face à des prières un peu trop insistante...

Et quand je disais "plage", je ne plaisantais pas, il y a bien du sable blanc au bord de la rivière...

Nous quittons le lit de la rivière pour reprendre l'ascension.

Arrivée au dernier village du jour : Dharapani.

Ces mulets transportent des bouteilles de gaz. Nous en croiserons de temps en temps, ils viennent ravitailler à moindre coût les villages difficilement accessibles pour les voitures ou camions.

Nous passerons la nuit à l'hôtel Seven.

La cuisine "tout équipée" du restaurant.  

S'en suit quelques parties de Dhumbal puis un repas classique de momos et de boulettes farcies...

Si ce que nous mangeons a plutôt des senteurs tibétaines, nos joyeux compagnons, eux, conservent inlassablement et amoureusement leur plat national qu'est le dal bhat. Ils le mangent d'ailleurs traditionnellement avec la main droite (la main gauche étant réservée aux tâches impures), bien qu'aujourd'hui Subash et Man Bahadur utilisent la cuillère ! Tout se perd...   Narayan quant à lui décrète qu'il ne peut se savourer son met préféré qu'avec les doigts !  

Samedi4novembre

7 heures du matin au 4ème jour de notre trek.

Un chek-post, point de contrôle où Narayan doit aller régulièrement signaler nos passages. Les treks sont contrôlés dans un soucis de préservation des sites traversés.

Partie matinale de badminton.

Toujours le matin, moulins à prières tu tourneras.
Toujours sur ton côté droit, moulins à prières tu disposeras.
Toujours de la main droite, moulins à prières tu tourneras.  

Certains font le même trek en vélo tout terrain

Pause café du matin dans le petit village de Timang. 600 mètres plus haut que ce matin.

Trekkeur précoce ou école buissonière ? Il n'aura jamais voulu nous le dire... 

Pause déjeuner dans le petit restaurant Royal mountain de Tanchok. Voici le repas que nous nous partageons à trois. Le chat n'a pas eu droit à sa part.  

Nous sommes à 2660 mètres d'altitude. Ce sont les pins qui dominent la végétation.

Passage par le village de Koto et son check-point.

15h30. La marche du jour se termine déjà au village de Chame, précisément à l'hôtel Hill Town et ses petits chalets bleus (adossés à la colline, ceux qui vivent là patati patata)  .

Devant l'hôtel, un alignement de moulins à prières. Nous connaissons déjà notre première activité de demain matin.  

Petite promenade dans les rues de Chame. Ici, c'est un match de volley aux gradins bien remplis.

L'équipe voisine a du retard, elle aura sûrement des pénalités.  

Le pays est en pleine période électorale. Dans 22 jours, les népalais devront choisir leurs députés. Des explications du déroulé du vote sont placardées dans les rues : pas de propagande ou manifestations sauvages, file d'attente pour les hommes, une autre file d'attente pour les femmes, etc.

En sortie du village, des sources d'eau chaude sont aménagées, offrant aux habitants la possibilité de prendre des douches chaudes.

Une "porte-stûpa" et ses peintures intérieures.

Le plafond du stûpa.

Retour dans la salle commune où sont servis les repas.

Petite soupe, quelques spring-rolls de pommes de terre, et un petit rhum pour le rhume de Christophe !