Samedi3février

Au départ de Paris, c'est accompagné de Christophe et Carole que j'abandonne l'hiver Nantais pour rejoindre l'été martiniquais à presque 7000 kilomètres de là ! Dès notre arrivée à Fort-de-France, nous prenons un taxi pour rejoindre notre point de rendez-vous avec notre embarcation déjà amarrée dans la Grande Anse d'Arlet. Une petite pluie accompagnée de son Soleil couchant nous accueille en douceur, le temps que Thierry vienne nous chercher avec l'annexe du bateau (un petit zodiac).

Pour l'instant, impossible de savoir sur lequel de ces voiliers nous allons passer les sept prochains jours...   Tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il est un voilier répondant au doux nom de Magix, un nom prophétique s'il en est, sur la semaine à venir...  

Ce n'est pas celui-ci, même s'il lui ressemble. Mais le mieux est que vous alliez le voir vous-même sur ce site, vous aurez toutes ses caractéristiques et même sa dernière position connue ! shipid:3742002.   Ainsi, nous embarquons enfin dans les superbes 17 mètres de notre nouvelle maison flottantes. Un p'tit punch d'accueil et hop, notre première nuit sur l'eau peut commencer !  

Dimanche4février

Réveil au même endroit que la veille ! L'ancre a parfaitement fait son travail, c'est une bonne chose !  

Petite promenade matinale sur le superbe pont tout en bois.

Thierry et Véronique nos hôtes, s'affairent aux derniers rangements avant le départ.

Petite visite du propriétaire en attendant. La cabine centrale desservant les 3 chambres. On y trouve la cuisine et le salon.

Le salon avec le tableau des commandes électroniques du bateau.

Une des chambres avec juste à côté la salle d'eau tout en un, lavabo, toilette, douche...

Et voici Jules ! Le seul que je ne connaissais pas avant de mettre les pieds sur Magix ! Il est le Skipper du bateau, le garant de la bonne marche et du pilotage du voilier.

Pour l'heure, c'est la sortie de la grand-voile !

Et c'est partie ! Jules est à la barre, et le grand large nous ouvre les bras. Objectif de la journée, quitter la France et rejoindre Sainte-Lucie, colonie britannique qui a gagné son indépendance en 1979.

Nous voici dans le vif du sujet, et le début des désagréments propre à la navigation arrive : le mal de mer... Le seul remède efficace, s'allonger et ne pas bouger, encore mieux, dormir dans la chambre. Mais pour l'instant, impossible de rater le début du voyage, donc je lutte contre les nausées.... Heureusement, les envies de vomir et les vertiges ne sont pas toujours présents et disparaissent dès que le bateau s'arrête, et d’ici quelques jours, je serai habitué et pourrai même lire pendant la navigation !   Il va quand même falloir tenir 4 heures durant pour cette première traversée !  

Et nous voici approchant les côtes de Sainte-Lucie, le cap a été parfaitement tenu !

Les deux pitons de Sainte-Lucie, culminant à plus de 700 mètres.

Notre arrivée dans ce nouveau pays s'accompagne de nuages qui déversent leur pluie à quelques kilomètres de nous. Heureusement, ils resteront à distance.  

Et rien qui vient troubler la tranquille avancée des divers bateaux environnants.

Le faux petit calamar vert fluo accroché à sa canne à pêche attend son tour pour aller nager dans l'océan...  

Toutes sortes de navires naviguent ici, des plus grands au plus petits. Ici, c'est le majestueux VELA qui nous fait l'honneur de sa jolie silhouette longue de 31 mètres.

Le quartier des Canaries.

Festival de "bouts" sur le pont de Magix, nom donné aux cordages.

Un "bout" (prononcer boute) entourant un "winch".

Détails de la barre du bateau.

Et nous voilà dans notre coin d'amarrage où un arc-en-ciel nous souhaite la bienvenue. Nous jetons l'ancre dans le quartier de la Soufrière, l'occasion de croiser le WYLDE SWAN, navire de 45 mètres de long construit en 1920. Il est la plus grande goélette à deux-mâts du monde et est aujourd'hui un navire-école.  

La nuit arrive, et elle sera la bienvenue ! Il faudra bien 8 heures de sommeil pour nous remettre de cette première journée de mer !